Attachement anionique en spectrométrie de masse électrospray négative : étude de la régiosélectivité et application à l’amélioration de la détection des stéroïdes en matrice urinaire pour le contrôle antidopage dans le sport TEL Thèses en ligne

Attachement anionique en spectrométrie de masse électrospray négative : étude de la régiosélectivité et application à l’amélioration de la détection des stéroïdes en matrice urinaire pour le contrôle antidopage dans le sport TEL Thèses en ligne

Les lavages peuvent se faire à l’eau glacée, à l’acide (Un acide est un composé chimique généralement défini par ses réactions…) (acétique, sulfurique), et après chaque partition. Les extraits obtenus sont ensuite concentrés et séchés par évaporation (L’évaporation est un passage progressif de l’état liquide à l’état gazeux. Elle est différente…). Après ces diverses opérations, on a un mélange d’ecdystéroïdes qu’il va falloir séparer puis analyser.

Pourquoi les stéroïdes sont interdits ?

Plus connus sous le nom générique de « stéroïdes », ces produits augmentent la masse musculaire. Ils sont interdits pendant et hors de la compétition. Leur usage prolongé peut entraîner des troubles psychiques, de l'agressivité, ainsi que des problèmes graves du cœur et du foie.

Ancien assistant des Hôpitaux, professeur de biochimie à l’université de Bretagne occidentale, puis professeur de biotechnologie au Conservatoire national des arts et métiers à Paris, Robert Morfin effectue des recherches sur les stéroïdes hormonaux. Il est l’auteur de 120 publications de niveau international et coordonnateur du volume DHEA and the brain (Taylor & Francis, 2002). De nombreux autres micro organismes produisent des hopanoïdes, comme les archéobactéries, des bactéries aérobies et quelques anaérobies, des bactéries fixatrices d’azote… La chaîne latérale peut être de structure très variée, selon la voie métabolique suivie à partir du squalène, les cinq cycles étant tous en conformation chaise. Comme cette structure est particulièrement stable, des hopanoïdes ont été trouvés dans des fossiles.

Les synthèses de stéroïdes d’hier à aujourd’hui

Il s’initie à la recherche biochimique et effectue des travaux de chimie analytique sur les amino-acides et les peptides. De plus, grâce à de multiples croisements, l’auteur établit le lien entre les différentes appellations rencontrées dans la littérature scientifique internationale et la nomenclature de l’IUPAC (International Union of Pure and Applied Chemistry), ce qui facilite les recherches. Ces composés pentacycliques jouent probablement le même rôle que les stéroïdes, dans la structuration des membranes cellulaires (en interagissant avec les autres lipides, ils en assurent la fluidité) et semblent intervenir dans la croissance et l’activité biologique de l’organisme.

Par exemple chez les mammifères, dont l’Homme, la maturation sexuelle est contrôlée par des œstrogènes (comme le 17β-œstradiol) ou des androgènes (comme le 5-déhydrotestostérone) alors que pour les téléostéens (poissons osseux à nageoire caudale symétrique), il s’agit de la 11-cétotestostérone (voir Figure 2). Concernant les insectes, les accumulations de réserves nutritives dans les œufs et durant la mue sont deux phénomènes contrôlés par l’ecdysone. Enfin, chez les nématodes, des stéroïdes appelés acides dafachroniques permettent d’enclencher un développement rapide, tandis que leur absence, lorsque la nourriture est insuffisante, provoque l’entrée en diapause (vie ralentie). De plus, leur action implique une fixation sur des récepteurs nucléaires, qui sont des facteurs de transcription activant ou réprimant l’expression de gènes différents en fonction de la présence ou de l’absence de ces hormones.

Fiche Chimie Therapeutique Steroide

Cette coupure est le plus souvent réalisée par l’irradiation ultraviolette du précurseur appelé provitamine. Le clivage de la chaîne latérale, remplacée par un groupe hydroxyle, a donc permis l’apparition d’une nouvelle classe de molécules capables de se fixer avec une forte affinité et une forte spécificité sur différents récepteurs. À ce moment, il existait déjà chez l’ancêtre des vertébrés toute une gamme d’enzymes impliquées dans le catabolisme du cholestérol, qui permettaient de récupérer de l’énergie lors de sa dégradation.

Tout d’abord, nous savons que la première étape de coupure de la chaîne latérale de la molécule de cholestérol (en rose), ne se produit que chez les vertébrés. En effet, des études de génomique comparative (Markov et al., 2009) ont montré que l’enzyme responsable du clivage de la chaîne latérale du cholestérol (Figure 2, étape rose) est apparue spécifiquement chez les vertébrés. L’analyse comparative des voies métaboliques https://acheterdesanabolisants.com/product-category/inhibiteurs-de-laromatase/ a précisé que cette étape de clivage de la chaîne latérale représentait un des caractères dérivés partagés par toutes les voies de synthèse des hormones de vertébrés (représentées sur la Figure 2 par les voies de synthèse de l’œstradiol, de la 5-déhydroxytestostérone et de la 11-cétotestostérone). Cela signifie donc que, chez l’ancêtre commun des chordés, l’hormone produite possédait cette chaîne latérale (Figure 3).

La Chimie des stéroïdes

Chez les mammifères, les stéroïdes sont des composés qui sont impliqués dans de très nombreux processus biologiques. Depuis les années cinquante, les chimistes se sont intéressés à ces structures tétracycliques, conduisant au développement de nombreux médicaments stéroïdiens. A travers les demandes de nos clients, nous observons un net regain d’intérêt pour cette grande famille de composés.

  • Nous poursuivons donc notre association, avec ce projet qui vise au développement et à la validation de nouvelles méthodologies utilisant la spectrométrie de masse à très haute résolution pour réaliser à haut débit des approches métabolomiques sur différentes matrices biologiques.
  • Les plus connus sont probablement outre le cholestérol, les hormones sexuelles humaines (androgènes, œstrogènes, progestérones), les acides biliaires et les corticoïdes.
  • En quelque sorte, le recyclage en hormones stéroïdes des produits de dégradation du cholestérol représente une sorte de « domestication » moléculaire.

Jusqu’à présent, ces travaux d’évolution expérimentale ont testé comment des récepteurs anciens répondaient à des hormones modernes. Implicitement, cela revient à considérer que seuls les récepteurs protéiques évoluent, tandis que l’évolution des hormones se limiterait à l’apparition successive de celles qui sont connues dans la nature actuelle (actualisme moléculaire). Cette approche anachronique provenait de la difficulté d’appréhender les voies de synthèse hormonales, qui consistent en une succession d’étapes.

Nomenclature et Classification

L’utilisation, en supplément, de méthodes issues de l’anatomie comparée, a permis d’ordonner certaines des étapes-clés dans la synthèse des hormones, de dresser le portrait-robot d’un stéroïde ancestral, et de tester expérimentalement sa capacité à se fixer sur un récepteur ancestral. Les plus connus sont probablement outre le cholestérol, les hormones sexuelles humaines (androgènes, œstrogènes, progestérones), les acides biliaires et les corticoïdes. Le squelette cyclopentanoperhydrophénantrénique est l’élément constitutif de nombreux composés stéroïdiens d’origine naturelle, le cholestérol, les hormones génitales, les corticoïdes, les digitaliques, certains dérivés des curares, et l’acide fusidique qui est un antibiotique obtenu par fermentation à partir entre autres de cultures de Fusidium coccineum (figure 5). Se rajoutent à ces substances de nature stéroïdienne les vitamines D comme l’ergocalciférol, sécostéroïde à activité antirachitique dont la structure résulte de la scission entre les carbones 9 et 10 de l’ergostérol (figure 6).

  • Au sein de cette famille, les récepteurs aux hormones stéroïdes de vertébrés étant particulièrement bien étudiés, ils ont fait l’objet d’études d’évolution expérimentale dans lesquelles les séquences de récepteurs ancestraux ont été inférées sur la base des séquences décrites.
  • Une session spéciale sera dédiée au rôle des hormones stéroïdes dans la physiopathologie et le traitement du COVID-19.
  • Le clivage de la chaîne latérale, remplacée par un groupe hydroxyle, a donc permis l’apparition d’une nouvelle classe de molécules capables de se fixer avec une forte affinité et une forte spécificité sur différents récepteurs.
  • Par ailleurs, l’étude de l’apparition successive des enzymes impliquées dans une voie de signalisation peut très vite soulever des questions complexes.
  • Sa définition (Une définition est un discours qui dit ce qu’est une chose ou ce que signifie un nom. D’où la…) ne catégorise pas les différents types de stéroïdes.

En effet, la modélisation de la position du paraestrol A dans la poche du récepteur ancestral (Figure 5), a montré que cette molécule ne peut se fixer à la poche du récepteur qu’en un seul point (indiqué en rouge) correspondant au groupe hydroxyle (–OH) unique porté par la molécule de paraestrol A. Par contre, l’œstradiol qui possède un second groupe hydroxyle (celui en rouge sur la figure 3) peut établir deux liaisons hydrogène avec le récepteur, ce qui renforce son affinité. À partir de cette hormone ancestrale des chordés, le paraestrol A, quel scénario peut-on imaginer pour les vertébrés ? D’après les données de la figure 2, on constate qu’il y a eu d’une part apparition de l’enzyme responsable du clivage de la chaîne latérale (étape rose) et également apparition d’enzymes permettant de synthétiser diverses formes de testostérone (5-déhydroxytestostérone et 11-cétotestostérone, étapes jaune et marron, respectivement).

Les stéroïdes naturels de A à Z

Tous les vertébrés utilisent des molécules semblables, les stéroïdes, comme hormones sexuelles femelles (œstrogènes, progestérone) ou mâles (androgènes). En effet en ressuscitant le couple hormone/récepteur de l’ancêtre des premiers vertébrés, les chercheurs démontrent que les hormones stéroïdes sont en fait des produits de dégradation du cholestérol. Cela renforce de nombreuses observations montrant que la reproduction ne peut se produire que si une nutrition suffisante est assurée.

Où se fait la synthèse des hormones stéroïdes ?

Les hormones stéroïdes sont synthétisées par la corticosurrénale, les gonades (ovaires et testicules) et le placenta chez la femme enceinte. Les hormones stéroïdes sont toutes produites à partir du cholestérol dans la mitochondrie puis le réticulum endoplasmique lisse grâce à des enzymes spécifiques.

La seconde solution est que l’organisme utilisant cette hormone passe outre la première étape en récupérant directement le composé intermédiaire dans son alimentation. La complexité du scénario augmente pour des voies métaboliques contenant un nombre d’étapes plus important. En outre, toutes les enzymes impliquées dans une voie de synthèse donnée ne sont pas toujours connues au moment où apparaît le besoin de comparer ces voies.

Dans le cholestérol le OH en 3 est
en b (on dit que c’est un composé 3b-OH), les H en 9 et 14 sont en a, le H en 8 est en b. L’acquisition d’une enzyme capable de cliver la chaîne latérale du cholestérol (en rose) chez l’ancêtre des vertébrés a permis une augmentation de l’affinité pour les récepteurs, symbolisée par les flèches rouges d’épaisseur différente entre l’ancêtre et les espèces actuelles. Le schéma de l’ancêtre des vertébrés est modifié d’après un dessin de Piotr Michał Jaworski (CC BY-SA 3.0, Wikimedia).

FICHE CHIMIE THERAPEUTIQUE STEROIDE :

On utilise beaucoup, afin d’extraire les ecdystéroïdes, une méthode dite D.C.C.C. (Droplet Counter-Current Chromatography) qui est une sorte de partition en continu. Cela peut fonctionner à l’échelle préparative, avec un débit (Un débit permet de mesurer le flux d’une quantité relative à une unité de temps au travers…) lent certes, mais avec une résolution assez intéressante. Dans ce cas, le terme de « stéroïde » fait donc uniquement référence aux hormones stéroïdiennes. Cet usage (L’usage est l’action de se servir de quelque chose.) est également souvent retenu en médecine.